mercredi 20 janvier 2016

Il existe un paradis quelque part ...


C’est d’abord en naviguant sur internet que j’ai trouvé de quoi naviguer dans les Caraïbes pour passer du Panama à la Colombie en visitant les îles San Blas. 


Combien de fois ai-je pu rêver devant les magnifiques photos des San Blas sur « Google image » !!! J’ai ma place réservée depuis 3 semaines environ (Il ne restait plus que deux places disponibles) sur le site « colombiapanamasailing.com ». 5 jours à bord du Quest, un voilier moderne de 19 m de long (passerelle incluse) pour 550 km de Portobelo (Panama) jusqu’à Carthagène (Colombie). 


Le QUEST

Le Quest est l’un des plus grands voiliers effectuant ce trajet, et pourtant le capitaine Goeran Persson limite à 10 le nombre de passagers pour le plus grand confort de chacun. La traversée ne nécessite pas  5 jours continus de navigation mais le bateau alterne la navigation diurne et nocturne pour laisser durant la journée le loisir de mettre pied sur les Îles, effectuer des plongées, (masque et tuba fournis)  ou simplement passer du bon temps sur le bateau… C’est qu’un voilier à l’arrêt est largement plus confortable qu’en mode navigation : j’ignorais à quel point même par mer très calme, naviguer pouvait tanguer aussi fort ! 



De plus, le voilier va jusqu’à la célèbre ville Colombienne de Carthagène. La traversée est plutôt haut de gamme (550$) - plus cher qu’une liaison aérienne- mais quasiment le même prix que les traversées « bas de gamme » (3 jours jusqu’à Turbo, premier poste frontière colombien, sans beaucoup d’arrêt, sur de petits bateaux accueillant un maximum de passagers) que l’on trouve assez facilement sur le net. Mais avis aux amateurs : « Ces détails » ont vraiment une très grande importance ! Et petite précision : Le Captain Jack Hostel vend également en ligne des places sur le Quest au même prix… Mais avec l’avantage d’offrir la nuit de la veille du départ. (Si j’avais su !)

Capitaine Goeran nous fixe (par mail) un rendez-vous pour le 11 Janvier à 19h au  « Captain Jack hostel »  pour un brief (évidemment en anglais) d’avant départ : 

* Prévoir des pilules pour le mal de mer (en vente à la « pharmacie » de Portobelo 0,25$ la pillule).
* Rendez-vous pour le départ le 12 Janvier à 18h00 au Captain Jacks Hostel. 
* Arrivée le 17 Janvier matin à Carthagène. 
* Prise en compte des particularités alimentaires au cas échéant, eau à volonté (désalinisateur à bord).
* Prise en charge des passeports pour les modalités administratives (Sortie Panama / Entrée Colombie). 
* Droit d’entrée sur le territoire Kunas : 20€ (non inclus dans le prix). 

Bien évidemment pas de drogue sur le bateau. Et quelques autres choses que mon anglais approximatif n’a pas réussi à traduire.

Tout le monde est sur le pont le 12 Janvier à 18h00, et c’est en barque que nous accostons la nuit tombée. Première surprise de taille : Le capitaine range chaque gros sac à dos dans une mini soute qui visiblement ne sera plus ouverte d’ici la fin du trajet… et cela n’a l’air de ne gêner personne ! Dans mon « petit » sac à dos, rien que des bouteilles (d’eau minérale bien sûr !..). Précieuses bouteilles certes, mais je me vois mal passer toute la traversée sans maillot de bain, brosse à dent ou autres menus objets personnels ! … 
...Car parmi « les quelques autres choses » que mon anglais niveau bac-4 n’a pas réussi à traduire lors de la « réunion » préparatoire, c’est que chacun n’a la place à bord que pour un petit sac !!!  Captain Goeran le prend avec sourire et me laisse quelques minutes pour récupérer mon sac-à-dos-orange et mettre de côté les quelques affaires personnelles nécessaires.


     Le poste de pilotage intérieur                                                Et le pont principal avec pilotage extérieur


Chacun s’installe dans des micro-cabines de deux personnes à lits superposés. J’ai droit avec Milko (un Allemand) à occuper le « salon intérieur » bien plus vaste. Puis première réunion sur le pont avec les consignes de sécurité et l’utilisation des gilets de sauvetage (qui se gonflent automatiquement au contact de l’eau). 
Captain Goeran est méticuleux avec son bateau qu’il a lui-même construit durant 15 ans : chacun doit ranger ses affaires personnelles dans son espace et ne rien laisser traîner dans les zones communes, particulièrement sur le pont … qui sera bien sûr au bout de quelques heures parfaitement encombré des effets personnels de chacun … A en faire sourire le Captain qui ne manque ni d’humour ni de patience. 


Le salon intérieur beaucoup plus vaste que les cabines biplaces style "Formule 1"

Au programme ce soir : repas à bord (Un délicieux curry thaïlandais) puis départ effectif vers 21h00 pour naviguer toute la nuit et jeter l’ancre au matin dans les San Blas. Sous le ciel étoilé le Quest quitte doucement le port sur la musique de Vangelis « 1492 », et quelques minutes plus tard, nous voici en pleine mer pourtant calme, mais les roulis et l’amplitude des vagues font qu’il faut bien se tenir et assurer chaque pas pour se déplacer. J’ai bien fait d’avoir acheté la veille les anti-mal-de-mer.

Je n’ai pas l’impression d’avoir beaucoup dormi cette première nuit. Un sommeil haché par de nombreux réveils et je suis l’un des premiers à me lever ce matin gêné par une odeur pestilentielle flottant dans tout le bateau…  Pour votre information, grâce à Anna (La cuisinière) nous avons découvert que stocker du curry encore chaud dans des sachets plastiques de congélation crée une réaction chimique dont l’odeur imite parfaitement bien celle de la gastro…

Le capitaine a navigué toute la nuit se reposant quelques heures directement sur le sol de la cabine et ce matin le Quest est ancré à quelques dizaines de mètres d’une île déserte de sable blanc. 


La croisière s'amuse ! (je déteste avoir de l'eau dans mon nez)
 Que ça fait du bien d’être stable ! Nous avons toute la journée pour en profiter ! J’ai l’impression d'être dans un film : un mélange de « pirates des Caraïbes », de « Robinson Crusoé », de « l’île au trésor » et de « 2 ans de vacances » (série télévisée que j’adorais étant enfant, inspiré du roman de Jules Vernes.) Premier petit déjeuner copieux : au menu bacon & eggs, toasts, ananas, café, grand choix de confiture et même du  …. Nutella !!! Les amateurs peuvent également se régaler de beurre de cacahouète, très pratique pour coller les tartines sur les murs… (La guerre des Mondes). D’ailleurs, en termes de repas, nous avons été gâtés durant tout le voyage. Au programme de cette première journée : snorkeling (3 à 5 fois par jour), entrecoupé de jeux de cartes, d’une partie d’échecs (perdue), prise de photos, papotage. Repas du midi : Hamburgers, repas du soir : Fajitas. Le soir venu, chacun partage ses bouteilles, soigne ses coups de soleil (ma peau s’est très bien acclimatée aux rayons, et même sans crème, j’en sors indemne.)



Je m’amuse aussi avec le Capitaine à « lire dans ses pensées »… Ce fameux petit truc qui lorsqu’il fonctionne, permet de laisser son interlocuteur abasourdi … Bingo, le Capitaine marche à fond et est prêt à trucider tout le monde pour connaître le truc !!! Il devra patienter un peu jusqu’au lendemain matin et je n’hésite pas non plus à le vanner sur la légendaire patience des marins … Pour cette 2ème nuit, le Quest ne vogue pas ce qui permet de bien dormir et de recharger les batteries. Première plongée avant même le petit déjeuner pour souhaiter une bonne journée à mes amis les poissons multicolores. (J’en profite pour saluer également une raie). 

Les délicieux et nombreux pancakes ne résistent pas aux 12 estomacs affamés (10 voyageurs, 1 capitaine, 1 cheftaine cuistot), puis le voilier reprend sa route jusqu’à El Porvenir (Environ 2 heures) pour valider la sortie du territoire panaméen sur les passeports. C’est le Capitaine qui se charge de négocier avec les douaniers locaux ces modalités, et visiblement, les discussions sont âpres et les formalités qui ne devaient durer qu’une demi-heure ont bien pris 2 heures ! Nous poursuivons la visite d’El Porvenir par un village Kunas, tribu indigène vivant encore de manière traditionnelle.


El Porvenir
 En fait on passe nos journées en maillot de bain chacun piquant une tête dans l’eau lorsque le besoin de se rafraichir se fait ressentir, et pas besoin de serviette, le soleil se charge du séchage en quelques minutes. Le repas du midi avalé (salade de tout + tartines-pizzas), Le Quest reprend sa route vers l’Est pour mouiller sur l’une des 365 îles des San Blas. Une fois le poulet-purée avalé, troisième soirée tranquille : partie d’échecs (gagnée), visionnage de vidéos du Quest sillonnant les mers du monde, y compris l’Artique.  Goeran nous raconte également comment en 2002, alors Capitaine d’un grand navire commercial, il dut affronter une vague scélérate, vidéo BBC à l’appui… Impressionnant et impressionné, je finis aussi par céder et lui expliquer le fameux « truc » ! 

Une nuit calme, reposante. J’en oublierai presque que je suis sur un bateau ! Du fait du beau temps, toute la vie sur le bateau se déroule sur le pont : l’espace repas avec rallonges démontables, l’espace « bronzage » également exploité pour dormir à la belle étoile lorsqu’il fait trop chaud à l’intérieur, bien sûr le poste de pilotage extérieur et les différents couloirs de circulation. Tous les espaces tant intérieurs qu’extérieurs sont calculés au millimètre près, un vrai modèle de précision.

Comme sur les photos Google …

Ce matin, après le petit déjeuner (pain au fromage et tomate ; café ; ananas), le Capitaine nous embarque sur son zodiac pour nous déposer sur une petite île (de quelques dizaines de mètres seulement) à quelques minutes du voilier. C’est une île de sable blanc, d’eau transparente et de cocotiers exactement comme sur les cartes postales. Nous y passons la matinée à se prendre en photos et à bronzer. Des îles comme celle-ci se compte par dizaine, certaines sont privées, et les plus petites ne font que quelques mètres avec deux ou trois cocotiers. Et dire que pendant ce temps-là, d’autres travaillent…




 De retour sur le Quest pour déjeuner (salade de tout), chacun s’échange ses photos et films, et tandis que le Capitaine se repose (Nous repartons au début de l’après-midi pour un presque non-stop de 36h00 jusque Carthagène, j’en profite pour replonger pour la dernière fois (avant la prochaine) dans ces eaux transparentes. Il existe bien un paradis quelque part entre le Panama et la Colombie : Les îles San Blas.





Comme sur Google images !
La soirée se déroule tranquillement. Le Quest surfe à 7/8 nœuds et chacun reste silencieux comme pour mieux apprécier la musique classique rythmant le flux et le reflux dans la nuit étoilée... Silence parfois interrompu par quelques notes moins romantiques de vomissement, et après mure réflexion, le silence religieux devait plutôt marquer la concentration de chacun sur l’analyse objective de son stade de digestion des spaghettis du soir… Pour moi, jusque-là çà va.  J’arrive même à m’endormir sans trop de difficulté (vers minuit)  jusque 6h00 sans interruption.




 On se réveille tous plus ou moins en même temps, chacun tente de rejoindre le pont de la manière la plus élégante possible tant se déplacer demande des efforts d’analyse et de concentration… Le plus compliqué étant de ne pas marcher sur la tête du Capitaine qui dort tranquillement à même le sol dans la cabine ce qui serait extrêmement impoli. Pour se déplacer, il existe 3 stratégies : 
1°) Stratégie du sur-place : je choisis de ne pas me déplacer : je me passerai de ma tablette, bouteille d’eau, pull….
2°) Stratégie du Tarzan-et-les lianes : je me lance et tente d’attraper la prise la plus proche en priant : Si çà marche, tu es Dieu, sinon une crêpe. C’est tout ou rien.
3°) Stratégie du paresseux (l’animal) : Après analyse approfondie, chaque pas et chaque prise coïncident au rythme du roulis. Anticipation nécessaire : 1h00 par mètre. Si vous n’avez donc pas besoin d’aller aux toilettes, c’est le bon moment pour y aller.
Finalement, je crois que nous sommes assez nombreux à opter pour la première stratégie… Bien évidemment, la stratégie du « puisque tu descends, tu peux me ramener un verre ? » est parfaitement hors-jeux. (Ce serait trop long pour détailler ici les autres stratégies nécessaires au déplacement avec les mains pleines.)

Dernières heures à bord du Quest. Je ne sais si c’est le soleil au zénith ou si c’est la stratégie d’échecs de mon ami Sébastian qui fait chauffer mes neurones (partie gagnée), mais ce qui est sûr, c’est que j’ai pris un gros coup de chaud sur la tête… Verdict : Insolation. Seule consolation, je serai malade non pas sur le bateau, mais durant les 48 h00 suivantes, mon honneur de moussaillon est sauf !




L’océan se dilue dans l’horizon, la Santa Maria vogue toutes voiles dehors cap plein Nord. Un mirage, une ombre lointaine, un rien, une impression qui grandit chaque minute puis une certitude…  terre… Terre, TERRE ! Tout le monde est sur le pont, même les plus affaiblis reprennent espoir. Hissez le pavillon ! Chaloupe à la mer ! Partons découvrir le Nouveau Monde ! 

(Je vous avais bien dit que j’avais de la fièvre…)


Pour vous donner le mal de mer ... Ca paraît pas mais çà tangue !


Je n’ai pas découvert l’Amérique (quoique si quand même), mais j’ai découvert Carthagène, une ville simplement magnifique. Le Quest effectue d’abord au ralenti un tour complet du port qui entoure la ville comme pour mieux la saluer puis nous débarquons  les sacs, les vélos (Un couple qui a cette suisse idée de faire l’AmCenSud en moulinant les jambes) et l’équipage. (Plusieurs A/R  Zodiac sont nécessaires).
On reste tous ensemble groupé sur le port comme pour mieux savourer ces derniers instants après 5 jours de vie collective et d’émotion qui nous unissent… Et accessoirement parce que le Capitaine est parti avec nos passeports à la douane et qu’il met du temps à revenir. Durant ces dizaines minutes, nous sommes donc illégaux en terre Colombienne. Le capitaine revient enfin… Sans nos passeports ! Pour une raison qui restera très mystérieuse pour moi seul (Il y a des versions anglaises auxquelles je ne m’attaque pas), ils ne seront disponibles que vers 19h00  et Il n’est que 10h00. Le Capitaine nous donne donc rendez-vous ce soir à la taverne  « Mamayana » pour nous remettre nos précieux sésames. 

D’ici là, en tant qu’illégaux, il faut simplement éviter de franchir la ligne blanche. Chacun rejoint donc son hostel backpackers, plus ou moins réservé. Quant à moi, je rencontre mon contact Colombien qui mets  à ma disposition un magnifique et moderne appartement (cuisine équipée, salle de bain, machine à laver, salon, internet, TV et tout le confort) dans un building flambant neuf du quartier moderne de Carthagène. Comment ? Pourquoi ? Cà c’est pour le prochain édito !



16 commentaires:

  1. Dorothée DUSSART4 février 2016 à 20:56

    Oh lala... je revis ma traversée de la Manche vers les Scilly sur un 13m ...bon ok les paysages ne sont pas les memes... et le vent force 9...m a fait vivre de droles de moments.... mais la description de la vie en voilier est tellement bien decrite ds ton edito... le roulis, la nego pour attraper un truc qui va t eviter de te viander... descendre a l interieur sans vomir... faut bien 15 mn et prendre de grandes respirations et se dire... allez j y vais...!!! y a du vecu... !!!
    Tu vis le rêve...les plages de sable blanc, les cocotiers. ..
    Le robinson des temps modernes...
    Le top... et merci de nous faire partager tes moments de plaisir ... et de galère. ..
    Gros bisous et bon anniv ...
    Dorothee

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    1. ;-) A te lire, on dirait même que tu es encore sur le voilier !

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    2. Dorothée DUSSART4 février 2016 à 20:58

      C'était ...houla.. .hier.... non....
      25 ans.... mais ca laisse des traces et des souvenirs impérissables. .. et de gros fous rires avec ma coéquipiere quand on en reparle .. on a meme encore un desaccord sur la couleur de la bassine à vomi...hi hi...

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  2. BON ANNIVERSAIRE !!!! Lire dans les pensées des gens, Nutella à bord, vangelis en fond sonore au départ => et après on veut nous faire croire qu'il n'y avait pas de drogue à bord...En tous cas le capitaine est un homme heureux. Si il a besoin d'un second j' actualise mon CV et lui envoie. J'ai fait un peu d'optimiste et du kayak dans ma jeunesse, ça devrait passer. Profite bien de cet anniversaire au bout du monde! David

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    1. J'ai déjà postulé auprès du capitaine en mettant en avant que je suis très bon à "la bataille navale"... J'attend sa réponse ...

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  3. Coucou paps !
    Encore un bon anniversaire pour tes 37ans !!!

    (Joyeux anniversaire aussi à David allias inspecteur Derrick).

    Ça va tu ne t'es pas encore fait enlever (j'avais préparé la photo que tu m'avais donné au cas où, tu sais celle où tu poses !)
    Maintenant je veux aller en Colombie !!!

    Tu sais pq ? Juste pour pouvoir balancer une tartine de beurre de cacahuète sur la première fenêtre !
    Tu en as mangé ? Remember Chicago. Big up à Sue !

    Allez, à dans 5mois !

    Gros bisous papa.

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    1. On a toujours envie de beurre de cacahuète, mais quand on en a, on trouve çà pas bon! Par contre c'est toujours utile comme pâte à coller !

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  4. Bon anniversaire Fabrice!
    Ton périple en Amérique du Sud nous donne envie dans ces lieux paradisiaques, bien que Colombie quand même... Et même si tu sais lire dans les pensées des gens (et là je crois qu'on s'est tous fait avoir) je rejoins Angéline dans son conseil, sois prudent!
    Profites bien et à bientôt de te lire

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    1. J'ai déjà choisis ma photo pour les médias, ma fille est présidente du comité de soutien pour ma libération, et mon fils porte-parole auprès des médias. Les photocopies sont prêtes ... Je n'ai plus qu'à me faire kidnapper !

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  5. Véronique Derivaux4 février 2016 à 21:04

    Joyeux anniversaire Fabrice, oups avec un jour de retard, mais tu ne m'en voudras pas ..Quel magnifique récit, et belles photos, tu nous donnes envie, mais comme tu dis y'en a qui bosse ! Ramène moi une noix de coco ! Sois prudent n'oublies pas que tu es en Colombie .
    gros bisous et vivement la suite ...

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    1. Ce qui est bien avec la noix de coco, c'est que c'est facile à transporter et que çà ne prend pas de place dans mon sac a dos !
      ;-)

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    2. C'est pinpin qui aimerais lui aussi un cadeau ... J'ai beau le nourrir il boude parfois ...
      Je profite d'un saut Sur le blog pour y lire les aventures et en profite pour vous souhaitez un joyeux anniversaire ..

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  6. Angéline Verdier4 février 2016 à 21:06

    Et voilà... Le rêve au paradis, je m'en doutais... Quel bonheur! Merci pour ce magnifique edito. Et bravo pour le truc du je lis dans tes pensées ;-) je te reconnais bien là, mais tu as craqué !!! Désormais la Colombie qui se dit-il est le pays le plus accueillant d'Amérique du sud. Enjoy ! Mais fait attention quand même ;-)

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  7. Je ne manque pas un seul billet, bravo ils sont tous plein d'humour et de joie, j'adore, j'ai même mis un lien sur mon blog.
    à bientôt
    manouedith

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    1. Bonjour Edith, je prend également du plaisir à les écrire ! Merci pour votre petit mot.

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  8. Tres belles photos !.. Nous avons également la chance de naviguer dans les San Blas depuis deux ans sur notre voilier JANNIXA

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