mardi 29 mars 2016

Rien que de l'eau...


Elle m'a fixé rendez-vous, alors je suis là à l'heure et à l'endroit convenus.
Elle me semble douce et calme. Elle ondule légèrement alors je m'approche. J'ai envie de la toucher... Mais au plus près, elle se met à gronder, à bouger. Irrésistible, elle emporte tout. Elle est irrésistiblement belle. C'est son côté argentin.

mercredi 23 mars 2016

Paraguay : La grande évasion



Je ne sais pas pourquoi, mais je ne la sentais pas cette frontière entre la Bolivie et le Paraguay. J’avais beau chercher sur internet, rien, le néant, pas une seule information. Même localement, les renseignements sont souvent contradictoires. Seul l'excellent blog de Sarah traite de ce passage (et encore, dans l'autre sens et de 2010) qui s’annonce pour le moins compliqué. (http://www.leblogdesarah.com/l-horrible-passage-du-paraguay-en-bolivie-entre-punaises-moustiques-et-flicsripoux/

Il parait que voyager permet de s’évader mais je ne savais pas à quel point  je prendrai cette expression au pied de la lettre...

dimanche 20 mars 2016

La haut, la vie, la Bolivie


La haut, entre 3500 et 5000 mètres d'altitude,  la Bolivie offre une diversité et une quantité de paysages naturels à  vous couper le souffle... Et pas seulement du fait du manque d'oxygène !
La haut, la vie est substance et subsistance:  L'eau du lac sacré Titicaca,  le sel du désert d'Uyuni, le maïs ou les pommes de terre des petites fermes familiales: la Bolivie est l'un des pays les plus pauvres d'Amérique du Sud.
Et c'est en Bolivie que j'ai vécu l'aventure humaine la plus extraordinaire: dans la petite école de la Isla Del Sol  sur le lac Titicaca, j'ai enseigné le français à une trentaine d'enfants.

mardi 15 mars 2016

Après 4 mois, j'avais envie d'écrire çà.

Fin décembre 2015, j’écrivais mes réflexions générales dans « J’avais envie d’écrire çà ». Deux mois se sont écoulés depuis, et j’ai de nouveau envie d’écrire non pas sur un pays en particulier, mais sur ma façon d’appréhender le voyage, sur ce qu’il m’apporte et sur ce qui continue de me surprendre.

lundi 7 mars 2016

Machu Picchu: hoy te visto.


Assis dans l'herbe, j'admire en silence le site rendu immortel par le cliché juste pris à cet endroit. L'émotion me submerge par tant de force et de beauté. Par chance, le soleil est aussi au rendez-vous. C'est splendide. J'écoute les hommes travailler dur pour tailler les pierres pendant que les femmes préparent un repas de fête: ce soir les Dieux seront honorés. Des enfants jouent, courent et crient dans les ruelles pavées oú circulent librement les animaux.
Un jour, des hommes ont gravi l'inaccessible pour construire l'inconstructible.