Dans l’extrême Nord du Vietnam,
je m’attendais à découvrir d’abord
des paysages naturels magnifiques. Ce fut le cas et pourtant je retiens avant tout les partages riches en émotion dans ma famille Hmong. Des moments inoubliables.
Un point géographique...
Hormis la région de Sapa, la
frontière chinoise d’Est en Ouest dans le Nord du Vietnam n’est absolument pas
touristique. Les voies d’accès en lacets ressemblent plus à des chemins qu’à
des routes, et les minorités ethniques (Tày, Thaï, Muong, Khmer, Hmong)
vivent dans ces régions montagneuses reculées. Pas d’industrie, pas d’urbanisme
moderne, mais de nombreux villages parsemés dans un relief karstique entre les
deux « villes » traditionnelles de Cao Bang et Ha Giang.
Cao Bang : première étape
pour accéder dans le Nord depuis Hanoï. Le bus de nuit à moitié remplis est
composé principalement de minorités ethniques facilement reconnaissables à
leurs habits traditionnels et de
quelques Viets. Je suis le seul occidental. En montant dans le bus, j’avoue me
poser la question « Qu’est-ce que je
fais là ? » C’est un ancien magazine Géo consacré au Nord-Vietnam
qui m’a convaincu d’aller visiter les magnifiques sites naturels... Et tentez donc de rechercher les coordonnées d’un hôtel sur
booking, Agoda, Hostelworld ou tout autre
site de réservation en ligne ! Rien de rien...
Les chutes de Ban Gioc
Les chutes de Ban Gioc
Après 7 heures pour parcourir les
284 km, j’arrive au petit matin sur Cao Bang... Pour repartir aussitôt en minibus
pour la deuxième étape : Ban Gioc, juste
à la frontière chinoise (3 heures pour 85 km). La route est TRES spectaculaire
tant par son état que par la beauté des spectacles : montagnes karstiques et
toujours les rizières en terrasses. Frissons garantis !
Ban Gioc est l’un des sites les
plus célèbres du Vietnam (après la baie d’Along, Sapa et les grottes de Phong
Nha) dans une vallée au milieu de laquelle les chutes s’étalent en trois
niveaux sur plus de 300 mètres de large. La frontière chinoise passe au milieu
de la rivière, donc passeport obligatoire pour passer sur l’autre rive... Ce
que les jonques touristiques se gardent bien de vous dire en vous proposant un
tour sur la rivière. Je reste donc côté vietnamien.
Le petit village de Ban Gioc compte environ une centaine de maisons disséminées le long de la route principale et... un "hôtel-restaurant-café-magasin" dont je fus le seul locataire pour deux nuits : c'est dire si je fus choyé par la famille habitant sur place.
99% des touristes sont Chinois et je n'ai croisé que très peu d'occidentaux. J'ai rencontré une Française qui revenait de Sapa et qui m'a communiqué les coordonnées de la famille qui l'hébergeait.
La traversée d'Est en Ouest
Ban Gioc, Cao Bang, Bao Lam, Ha Giang ... Une petite semaine pour rejoindre Sapa dans des minibus accueillant parfois trois fois plus de passagers que de sièges...
(La longueur d'un bus "normal" aurait posé quelques problèmes de maniabilité sur certaines routes)
Dans cette région où peu de gens parlent anglais (ou un anglais asiatique très difficile à comprendre) j'ai dû déployer quelques ingéniosités pour me faire comprendre, notamment pour trouver les transports avec plus ou moins de bonheur : un chauffeur m'a débarqué la nuit tombée à Bao Lam (C'est même pas sur Google maps !) en m'indiquant que pour Ha Giang, c'est un autre minibus qui ne partira que demain matin ... Ce n'était pas prévu, mais comme rien n'est réellement prévisible, il faut simplement aviser sur place.
Il y a toujours une solution qui se présente au moment opportun.
Chaque tronçon réserve son lot de surprises : Entre Bao Lam et Ha Giang, nous sommes restés bloqués deux heures puisque devant nous un camion ne passait pas le portique d'entrée de village ... Moyenne horaire : 20 à 30 km/h sur la semaine.
Il y a tout à observer et rien à visiter dans ces villes et villages. Comme partout au Vietnam, la vie se déroule dans la rue. Les passants me saluent en souriant, les enfants me suivent en criant "Hello!" ou tentent parfois un "What's your name ?". Je prends mes repas dans les boui-boui locaux en montrant les contenus des casseroles qui m'intéressent, et jamais le moindre sentiment d'insécurité, bien au contraire ! Les gens sont charmants, même en communiquant uniquement avec le langage des signes, ce qui fut parfois très drôle.
Durant cette semaine, je téléphone à Su (prononcez "Chou") pour savoir s'ils peuvent me recevoir début Août pour 3 jours ... Le réseau est mauvais, je ne comprends pas son anglais et elle ne comprend pas le mien... Comme d'habitude, çà finit toujours par un "ok ok" même -et surtout- en cas d'incompréhension.
Je verrai bien !
Une arrivée inoubliable
Après une semaine de paysages karstiques, de rizières en terrasse, et de "discussions" improbables autour de quelques verres d'alcool de riz, j'arrive vers 21h00 à Sapa.
Seule une vieille dame Hmong a repéré mon désarroi et Ô miracle, se propose d'appeler le numéro que je lui tends! La vieille dame restera bien 15 minutes au téléphone toujours en rigolant : le hasard fait qu'elle n'est autre que ... la tante de Su !
Elle me précise de bien rester en face de la gare routière et que le mari vient me chercher dans 15 minutes en moto.
15, 30, 45 minutes ... Plus personne autour de moi. J'attends simplement quelqu'un que je ne connais pas, pour aller dans une famille que je ne connais pas, dans un endroit que je ne connais pas et le tout décidé il y a moins d'une heure par un coup de fil miraculeux. Ma bonne étoile me fait sourire.
La moto arrive enfin. Le mari ne parle pas un mot d'anglais mais me tend simplement un bout de papier "Pabrik, France"... C'est bien moi !
Nous sortons de la ville, et après une demie-heure de lacets caillouteux et 10 minutes de marche dans les rizières sur des passages d'équilibriste (avec parfois avec un pied dans la boue), me voici enfin arrivé dans la maison de ma famille Hmong !
Bien que vivant principalement du tourisme, la famille Giàng n'est pas "professionnelle" du tourisme. Elle ne figure dans aucune agence, ne fait pas de publicité et n'est ni joignable par mail ou Facebook (ne sait ni lire ni écrire). Ils ne cherchent pas "à remplir" leur maison : le bouche-à-oreille fonctionne suffisamment pour recevoir des invités deux ou trois fois par mois et c'est au contact des touristes que Su a appris l'anglais.
Pas de "tarif" en particulier qui reste à l'appréciation de la générosité, sachant qu'en plus des (excellents) repas (très arrosés) et des nuitées, la famille se fait un plaisir de me faire découvrir la région lors de randonnées et d'assurer la navette A/R avec la gare routière.
Hormis par temps de pluie, la vie se déroule sur la terrasse en compagnie des cochonnets, et de la basse cour.
Le lit est un matelas de paille au sol avec une moustiquaire, une casserole d'eau pour douche mais avec la rivière juste à côté pour un réveil tonique. La cuisine équipée comprend un feu au sol, un robinet et une bassine.
Un accueil inoubliable !
C'est rare et presque magique: les tous premiers instants sont naturellement chaleureux et chacun se sent immédiatement à son aise. Les sourires et les rires fusent et le fils d'une douzaine d'années m'adopte définitivement : il m'accompagnera durant ces trois jours tout en tentant de m'apprendre le Hmong (complètement différent du vietnamien.)
Bien que fatigué par une très longue journée de transport, nous restons encore un bon moment à discuter.
Des paysages inoubliables
C'est beau à perte de vue. Les rizières en terrasses déclinent toutes les nuances de verts et de jaunes (jusqu'aux teintes fluorescentes) en fonction de l'âge des pousses. Les différents étages forment des vagues parallèles harmonieuses visibles dans leur globalité du haut d'une montagne (environ 1600 mètres d'altitude.)
Nous parcourons à pieds les chemins caillouteux en croisant les Hmongs ou les Dao Do (ethnie reconnaissable à leur chapeau rouge en forme de bonnet de Noël), portant sur leur dos des bambous ou des paniers en osiers. Nous croisons finalement assez peu de touristes sur les chemins : la zone très étendue permet à chacun de réaliser son trek sans avoir le sentiment de faire l'objet d'un tourisme industriel.
Nous traversons quelques hameaux et villages un peu plus empruntés du fait de la présence de quelques restaurants et de Homestay : La meilleure façon de visiter la campagne de Sapa n'est surement pas de loger dans la ville de Sapa ! (Ville touristique animée de restaurants, d’hôtels et d'agence de voyage. Sans grand intérêt à part peut être pour faire la fête, et encore..)
Durant toutes nos randonnées, mon "pot-de-colle" (et c'est avec affection que j'utilise cette expression) ne me lâche pas la main d'une semelle (ce qui est assez acrobatique). Il est tout aussi bon guide qu'excellent professeur puisque j'ai choisi Hmong en option LV3. (Pour trinquer, on dit "Tchouka".)
Des soirées inoubliables
Le lendemain, excellente surprise : un couple de Franco-Vietnamien, Lucie et Michel, leurs deux enfants, May (la sœur de Su) et son mari viennent partager le repas ... Qui durera jusqu'en soirée tant l'atmosphère est toute aussi joyeuse que les bouteilles "d'happy water" auxquelles nous faisons honneur. (Tchouka).
D'ailleurs nous remettons çà le lendemain, et cette fois, Lucie et Michel ont prévu de rester dormir sur place. Sage précaution.
L'après-midi fut consacré à l'élection de Miss & Mister Hmong 2016. Autant Lucie fut élue sans discussion possible, autant je compte porter un recours devant le tribunal compétent pour avoir hérité d'une veste visiblement trop petite et même pas accessoirisée !
La cuisine de Su ... Excellente ! Particulièrement les petits champignons saisis à feu vif... Et les nems .... Et les légumes croquants ... Et la sauce pimentée... Et...
Su s'amuse pendant le repas à nous resservir dès qu'on ne prête pas attention à notre bol...Un instant de distraction, et hop mon bol est rempli pour la 18 ème fois. Même en étant un estomac sur pattes... Au secours j'explose ! J'ai dû à la fin retourner mon bol pour être certain de ne pas être resservi une 19 ème fois...
Et un petit digestif pour mieux digérer ... Tchouka !
La bonne humeur, l'entente, la complicité, l'émotion (Lucie revenait pour la première fois au Vietnam 40 ans après l'avoir quitté à l'âge de 3 ans), les promenades, la beauté des paysages, la simplicité, Michel en infirmier, la convivialité, les échanges, les rires, le partage, les chants...
De vrais moments de bonheur inoubliables.
Un simple au-revoir, j'ai vraiment envie de vous revoir ma famille Hmong.
Une pagode en haut de la montagne surplombe les chutes et offre une vue magnifique sur la vallée |
Le petit village de Ban Gioc compte environ une centaine de maisons disséminées le long de la route principale et... un "hôtel-restaurant-café-magasin" dont je fus le seul locataire pour deux nuits : c'est dire si je fus choyé par la famille habitant sur place.
99% des touristes sont Chinois et je n'ai croisé que très peu d'occidentaux. J'ai rencontré une Française qui revenait de Sapa et qui m'a communiqué les coordonnées de la famille qui l'hébergeait.
La traversée d'Est en Ouest
Ban Gioc, Cao Bang, Bao Lam, Ha Giang ... Une petite semaine pour rejoindre Sapa dans des minibus accueillant parfois trois fois plus de passagers que de sièges...
(La longueur d'un bus "normal" aurait posé quelques problèmes de maniabilité sur certaines routes)
Dans cette région où peu de gens parlent anglais (ou un anglais asiatique très difficile à comprendre) j'ai dû déployer quelques ingéniosités pour me faire comprendre, notamment pour trouver les transports avec plus ou moins de bonheur : un chauffeur m'a débarqué la nuit tombée à Bao Lam (C'est même pas sur Google maps !) en m'indiquant que pour Ha Giang, c'est un autre minibus qui ne partira que demain matin ... Ce n'était pas prévu, mais comme rien n'est réellement prévisible, il faut simplement aviser sur place.
Il y a toujours une solution qui se présente au moment opportun.
Chaque tronçon réserve son lot de surprises : Entre Bao Lam et Ha Giang, nous sommes restés bloqués deux heures puisque devant nous un camion ne passait pas le portique d'entrée de village ... Moyenne horaire : 20 à 30 km/h sur la semaine.
Il y a tout à observer et rien à visiter dans ces villes et villages. Comme partout au Vietnam, la vie se déroule dans la rue. Les passants me saluent en souriant, les enfants me suivent en criant "Hello!" ou tentent parfois un "What's your name ?". Je prends mes repas dans les boui-boui locaux en montrant les contenus des casseroles qui m'intéressent, et jamais le moindre sentiment d'insécurité, bien au contraire ! Les gens sont charmants, même en communiquant uniquement avec le langage des signes, ce qui fut parfois très drôle.
Difficile de photographier les gens sans faire trop "voyeur" |
paysage karstique et rue principale de Bao Lam |
Je verrai bien !
Une arrivée inoubliable
Après une semaine de paysages karstiques, de rizières en terrasse, et de "discussions" improbables autour de quelques verres d'alcool de riz, j'arrive vers 21h00 à Sapa.
Je n'ai pas l'adresse de la famille et je ne sais pas s'ils peuvent m'accueillir. Ne pouvant pas appeler de mon téléphone, je demande à quelques locaux de bien vouloir appeler mais j'essuie de nombreux refus, sans doute par crainte que le numéro soit français.
Il fait nuit noire, les rues se vident autour de la gare routière et je commence à désespérer de trouver un aimable téléphone. J'envisage de trouver un lit sur place et de voir tout cela demain matin.Seule une vieille dame Hmong a repéré mon désarroi et Ô miracle, se propose d'appeler le numéro que je lui tends! La vieille dame restera bien 15 minutes au téléphone toujours en rigolant : le hasard fait qu'elle n'est autre que ... la tante de Su !
Elle me précise de bien rester en face de la gare routière et que le mari vient me chercher dans 15 minutes en moto.
15, 30, 45 minutes ... Plus personne autour de moi. J'attends simplement quelqu'un que je ne connais pas, pour aller dans une famille que je ne connais pas, dans un endroit que je ne connais pas et le tout décidé il y a moins d'une heure par un coup de fil miraculeux. Ma bonne étoile me fait sourire.
La moto arrive enfin. Le mari ne parle pas un mot d'anglais mais me tend simplement un bout de papier "Pabrik, France"... C'est bien moi !
Nous sortons de la ville, et après une demie-heure de lacets caillouteux et 10 minutes de marche dans les rizières sur des passages d'équilibriste (avec parfois avec un pied dans la boue), me voici enfin arrivé dans la maison de ma famille Hmong !
La grande maison dans les rizières |
Pas de "tarif" en particulier qui reste à l'appréciation de la générosité, sachant qu'en plus des (excellents) repas (très arrosés) et des nuitées, la famille se fait un plaisir de me faire découvrir la région lors de randonnées et d'assurer la navette A/R avec la gare routière.
Hormis par temps de pluie, la vie se déroule sur la terrasse en compagnie des cochonnets, et de la basse cour.
Le lit est un matelas de paille au sol avec une moustiquaire, une casserole d'eau pour douche mais avec la rivière juste à côté pour un réveil tonique. La cuisine équipée comprend un feu au sol, un robinet et une bassine.
Un accueil inoubliable !
C'est rare et presque magique: les tous premiers instants sont naturellement chaleureux et chacun se sent immédiatement à son aise. Les sourires et les rires fusent et le fils d'une douzaine d'années m'adopte définitivement : il m'accompagnera durant ces trois jours tout en tentant de m'apprendre le Hmong (complètement différent du vietnamien.)
Bien que fatigué par une très longue journée de transport, nous restons encore un bon moment à discuter.
Des paysages inoubliables
C'est beau à perte de vue. Les rizières en terrasses déclinent toutes les nuances de verts et de jaunes (jusqu'aux teintes fluorescentes) en fonction de l'âge des pousses. Les différents étages forment des vagues parallèles harmonieuses visibles dans leur globalité du haut d'une montagne (environ 1600 mètres d'altitude.)
Nous parcourons à pieds les chemins caillouteux en croisant les Hmongs ou les Dao Do (ethnie reconnaissable à leur chapeau rouge en forme de bonnet de Noël), portant sur leur dos des bambous ou des paniers en osiers. Nous croisons finalement assez peu de touristes sur les chemins : la zone très étendue permet à chacun de réaliser son trek sans avoir le sentiment de faire l'objet d'un tourisme industriel.
Nous traversons quelques hameaux et villages un peu plus empruntés du fait de la présence de quelques restaurants et de Homestay : La meilleure façon de visiter la campagne de Sapa n'est surement pas de loger dans la ville de Sapa ! (Ville touristique animée de restaurants, d’hôtels et d'agence de voyage. Sans grand intérêt à part peut être pour faire la fête, et encore..)
Durant toutes nos randonnées, mon "pot-de-colle" (et c'est avec affection que j'utilise cette expression) ne me lâche pas la main d'une semelle (ce qui est assez acrobatique). Il est tout aussi bon guide qu'excellent professeur puisque j'ai choisi Hmong en option LV3. (Pour trinquer, on dit "Tchouka".)
Photo google de Sapa : trop belle ! |
Je ne dois pas avoir le même appareil photo (ni le talent) que pour la photo Google ! |
Des soirées inoubliables
Le lendemain, excellente surprise : un couple de Franco-Vietnamien, Lucie et Michel, leurs deux enfants, May (la sœur de Su) et son mari viennent partager le repas ... Qui durera jusqu'en soirée tant l'atmosphère est toute aussi joyeuse que les bouteilles "d'happy water" auxquelles nous faisons honneur. (Tchouka).
D'ailleurs nous remettons çà le lendemain, et cette fois, Lucie et Michel ont prévu de rester dormir sur place. Sage précaution.
L'après-midi fut consacré à l'élection de Miss & Mister Hmong 2016. Autant Lucie fut élue sans discussion possible, autant je compte porter un recours devant le tribunal compétent pour avoir hérité d'une veste visiblement trop petite et même pas accessoirisée !
La cuisine de Su ... Excellente ! Particulièrement les petits champignons saisis à feu vif... Et les nems .... Et les légumes croquants ... Et la sauce pimentée... Et...
Su s'amuse pendant le repas à nous resservir dès qu'on ne prête pas attention à notre bol...Un instant de distraction, et hop mon bol est rempli pour la 18 ème fois. Même en étant un estomac sur pattes... Au secours j'explose ! J'ai dû à la fin retourner mon bol pour être certain de ne pas être resservi une 19 ème fois...
Et un petit digestif pour mieux digérer ... Tchouka !
Happy water, happy flower, happy people |
Le bonheur d'être ensemble se chante à tour de rôle en Mhong (Tchouka), en vietnamien (Tchouka) et en Français (Hips !).
Malheureusement, dans la vidéo le son est complètement décalé par rapport à l'image assez sombre. Ayant un-tout-petit-peu-mais-pas-de-trop abusé de la happy water, je crois qu'à la fin de chaque chanson, je dis cinq fois ... "C'était très très beau". C'est dire si c'était...beau !
Malheureusement, dans la vidéo le son est complètement décalé par rapport à l'image assez sombre. Ayant un-tout-petit-peu-mais-pas-de-trop abusé de la happy water, je crois qu'à la fin de chaque chanson, je dis cinq fois ... "C'était très très beau". C'est dire si c'était...beau !
La bonne humeur, l'entente, la complicité, l'émotion (Lucie revenait pour la première fois au Vietnam 40 ans après l'avoir quitté à l'âge de 3 ans), les promenades, la beauté des paysages, la simplicité, Michel en infirmier, la convivialité, les échanges, les rires, le partage, les chants...
De vrais moments de bonheur inoubliables.
Un simple au-revoir, j'ai vraiment envie de vous revoir ma famille Hmong.
Quelle joie de vivre ça... 3 jours en immersion au coeur d'une population inconnue, d'un village inconnu, d'émotions et de découvertes inoubliables... le tout sera gravé dans le marbre. De quoi sourire et rêver à chaque fois que tu penseras à eux. Qui sait, tu auras peut être un jour la chance de les revoir... et de verser quelques larmes en les prenant dans tes bras !
RépondreSupprimerLe Bonheur, le VRAI, tu l'auras vécu très souvent en une année, et tu peux être fier de l'avoir provoqué. Ta curiosité de découvrir les moindres recoins de ce beau monde et surtout ton envie du partage, le vrai, le sincère, l'unique, l'authentique, sont sans aucun doute les valeurs les plus importantes en voyage.
Tu nous fais rêver et tu ouvriras sûrement l'esprit de pleins de gens pas habitués ou pas prêts de vivre le Voyage de cette façon là...
Blntt
Hello Fabrice
RépondreSupprimerUne fois de plus j'essaie de te laisser un message :)
Je te remercie car j ai vu toutes tes photos et lu la plupart de tes articles.
Et oui je te dis MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII car j ai voyagé tout en restant chez moi.
Comme le dit Blntt je pense que tu vas garder un bon souvenir de cette aventure et très contente que tu t'éclates.
En attendant le prochain je t embrasse et te dis à la prochaine
Assya
merci fabrice de nous partager ton voyage et tes coups de cœur. Continue à bien faire attention à toi.
RépondreSupprimerJe t'embrasse de Hem
Anne
Moi je te lis régulièrement toujours avec autant de plaisir....et j'essaye régulièrement de te répondre et de prouver que je ne suis pas un petit robot. Ta soeur
RépondreSupprimerHello Sylvie! Youpi t'es pas une robote!! Ils seront mûrs tes potimarrons en octobre? Bisous
SupprimerL'odyssée de Fabrice dans l'extrême nord du Vietnam me donne de plus en plus l'envie de mettre mes pas dans les siens. Le VN riche de 54 minorités ethniques n'a rien à envier à la Chine voisine qui en comporte 56. Celle qu'appartient notre adorable Su s'appelle "Hmongs" qui est elle même composée de Hmongs Blancs, Hmongs Fleuris, Monghs Rouges, Hmongs Noirs, Hmongs Bleus, Na Mieo, presque... toutes les couleurs de l'arc en ciel.
RépondreSupprimerLes Hmongs pratiquent le culte des ancêtres (comme les vietnamiens) et l'exogamie.
Un jour pas très lointain, je l'espère, j'aimerais visiter cette région, rien que pour participer à un mariage Hmong:
Lorsqu'un homme Hmong veut se marier, il choisit sa future épouse, que cette dernière veuille l'épouser ou pas. Pendant la nuit, il l'enlève avec l'aide de sa famille et la ramène chez lui. Le matin suivant, un membre de la famille de l'homme va réveiller la famille de la femme pour discuter du « prix » à verser en compensation de la future mariée. Ce prix est payé avec du lao-lao (alcool de riz, un (des) porc(s) engraissé(s), du riz, etc.
"Tchouka !, tchouka !", comme l'apprécie Pabrik !!
Je ne veux pas en dire plus, pour ne pas vous gâcher le plaisir !
Merci "Pabrik, France".
Papou,
Le prix en lao-lao....J'ai bien tenté avec les bouteilles vides mais ça n'a pas marché!
SupprimerQuel post rempli de bonheur...
RépondreSupprimerQuelle aventure !!!!
Je t envoie plein d'embruns bretons...
Et oui je suis à Belle ile...
De bons souvenirs avec ta famille sur les plages belliloises lorsque nous étions jeunes et insouciants...
A bientôt
Belle île en mer.... Le Guerveur, l'Acadi et le belle île ne sont surement plus en service! Le Palais, Sauzon, Port Donnant, Port Coton, L'Apothicairerie, Goulphard, Locmaria, Pen Prad.... J'en passe!! Que de bons souvenirs!!
SupprimerComme disait l'illustre philosophe francais Thierry Rolland "Après ça on peut mourir tranquille " (12/07/1998)
RépondreSupprimerDavid
Exact... suivi je crois de "Quel pied! Mais quel pied!!'
SupprimerCela donne juste envie d y aller. tt à l air magnifique : paysages, habitants etc... C est simple mais riche. Que ft il dire ? "C'est tres tres beau" (5x comme sur la video ;))
RépondreSupprimerTes mots sont empreints d une saveur de liberté, de simplicité... tu dégages une certaine fascination de l'horizon sans limites, du trajet sans détour, des nuits sans toit, de la vie sans superflu...on vit à travers tes mots...pour ma part encore merci...
RépondreSupprimerLe mot essentiel ici qui te colle à la peau et que tu cultives comme un joyau...Liberté...
Demain 22 Aout, c'est la fête de St Fabrice, nous pensons à toi quelque part dans la lointaineBirmanie...
RépondreSupprimerCaractère des Fabrice, relevé dans Wikipedia:
Fabrice n'a pas sa langue dans sa poche. Il a l'esprit critique et une tendance à tout remettre en question. Il aime animer, diriger les débats et imposer ses idées. Fabrice est bel et bien un meneur particulièrement connu pour son côté charismatique et obstiné. Fabrice est également idéaliste et optimiste. Mais son côté rêveur ne l'empêche pas d'être suffisamment dynamique et déterminé pour réussir dans sa vie professionnelle. En amitié comme en amour, c'est surtout sa grande générosité qui séduit.manie.
Voici un petit extrait concernant St Fabrice !!
Bonjour Fabrice,
RépondreSupprimerJe viens d'apprendre qu'un séisme de magnitude 6,3 frappe actuellement la Birmanie.
Où es-tu actuellement ?. En tout cas, sois prudent ! Restes si possible en ville, ne pas t'aventurer dans les villages inaccessibles aux éventuels secours, restes si possible en groupe.
Donnes nous tes nouvelles, suite à ce séisme.
Papa,
Malheureusement, ici on déplore un mort et quelques blessés du côté de Magway. Quelques temples sont endommagés a Bagan. Le séisme s'est déroulé très profondément dans la terre (84 km de profondeur) ce qui en atténue les impacts... ce n'est malheureusement pas le cas en Italie. Mais Dieu que ca fait drole!!!
SupprimerC est beaucoup d émotion de te voir si... Joyeux ! Je me demande bien qu elle était la composition de ce breuvage que tu appelles "happy water". Je sais qu il y a un léger différé entre le moment où tu écris et le moment où je lis, mais la bonne humeur qui émane de la vidéo est très communicative ! On a envie d être les amis de cette famille !
RépondreSupprimerLes paysages sont magnifiques. Le magazine Geo n a pas menti !
Bisous